Aulp du Fier - Chez Yvette et Samuel Avettand, producteurs à Manigod

Aulp du Fier - Manigod

En un clin d’oeil

• producteurs fermiers, exploitation familiale
• 60 vaches, 80 chèvres
• Fabrication de reblochon, chevrotin, tomme de chèvre, tomme de vache
• Livraison en blanc chez Paccard
• Chalet en alpage, 400 hectares de terrain

Nous terminons la visite des caves d’affinage Paccard et Jean-François propose de nous accompagner jusqu’à notre prochaine visite, la ferme de l’Aulp du Fier où nous devons rencontrer Yvette et Samuel Avettand.

A notre arrivée, Yvette est en train de préparer le lait de chèvre tout juste récolté alors que Samuel est à la traite des vaches. La ferme comprend une soixantaine de vaches abondances ( et une tarine !) et environ 80 chèvres. Nous arrivons pour la deuxième traite. Yvette et Samuel fabriquent du reblochon, du chevrotin, de la tomme de chèvre et de vache. Ces fromages sont livrés en blanc chez Paccard.

En attendant que le lait de chèvre soit prêt pour l’emprésurage, nous visitons la ferme. Certains s’essaient à la traite des vaches. D'autres s'attendrissent devant les trois chevreaux nés il y à peine quelques heures et les deux veaux âgés d'une petite semaine. 

Puis nous rejoignons Yvette pour la fabrication des tommes de chèvre. Yvette est ennuyée car la cuve n’était pas bien fixée et une partie du lait s’est renversé. De plus, elle nous avoue que la semaine passée ses tommes étaient toutes ratées jusqu’a ce qu’elle se rende compte que le sachet de présure qu’elle utilisait n’était pas le bon... mais ce n’est pas grave, on relativise chez les Avettand !

Nous assistons au décaillage, au moulage et au pressage manuels de la tomme de chèvre. Ensuite, Yvette se lance dans la fabrication des tommes de vache. Elle vient de recevoir une « régule » sur les reblochons et décide donc de ne pas en faire ce soir car il ne lui reste plus beaucoup de pastilles de caséine.

Pendant qu’Yvette chauffe le lait après l’avoir décaillé, elle nous raconte qu’à partir de la mi-avril, la famille part en alpage. Les animaux bénéficient d’une bonne surface de 400 hectares pour pâturer.

  

Après avoir moulé les tommes de vache, nous sommes invités à prendre un verre et déguster quelques unes des productions de la ferme. Tomme de vache, la fameuse tomme de chèvre « ratée » (qui s’avère très bonne malgré une pâte plus ferme que souhaitée), mais aussi une terrine maison dont nous nous délectons. Bien entendu, le tout est accompagné d’un vin local et pour les plus téméraires, une petite « goutte » maison. L’ambiance est très chaleureuse et nous avons du mal à quitter cet accueil généreux. Mais il faut retourner à l’hotel car les visites commenceront tôt le lendemain !